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Faculté
des Sciences Appliquées |
Corrigé n°4
- Dynamique du point - Point lié à une courbe dépolie
- Matlab |
EQUATIONS DU MOUVEMENT:
![]() Sur la pente: Suivant 1n : R=mg sin p/4 Suivant 1t
: Où En éliminant R entre les deux membres: l'équation du mouvement suivant 1t devient:
En multipliant les deux membres par v et en intégrant (en tenant compte de v.dv/dt = 1/2.dv2/dt et v=dl/dt)
où l est la longueur parcourue suivant la pente; c'est la longueur d'arc de la pente. Sur le quart de circonférence: Suivant 1n : Suivant 1t
: (Solution
analytique de (5) en Annexe 1) En vol libre: L'équation du mouvement du skieur en vol libre s'écrit:
avec Les conditions initiales de l'équation du mouvement (6) sont données par la résolution de (5) pour q=90°. Haut de la page LE SKIEUR A-T-IL INTERET A SE
LANCER DU HAUT DU TREMPLIN AVEC UNE VITESSE INITIALE NON
NULLE POUR MAXIMISERLA LONGUEUR DU SAUT ?
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Les différents modules s'écrivent
La Figure 1 montre la trajectoire en vol libre du skieur pour une vitesse initiale en haut du tremplin variant de 0 à 10 m/s. Comme on le voit la portée est améliorée de quelques mètres seulement. La vitesse initiale n'a pas beaucoup d'importance. Haut de la page QUEL EST L'EFFET SUR LE SAUT DU
MOUVEMENT DE FLEXION QUE LE SKIEUR FAIT SOUVENT EN
S'ELANÇANT DANS LE VIDE Code Matlab en Annexe 3 du corrigé placé sur le site du service (les lignes de code qui ont changé par rapport à ci-dessus sont en italique). Ce
mouvement de flexion a pour effet de donner une
composante verticale non nulle à la vitesse initiale du
mouvement en vol libre décrit par les équations (6).
Figure 2: abscisse et ordonne en m Haut de la page QU'APPORTENT LA RESISTANCE DE
L'AIR ET L'ORIENTATION DES SKIS PENDANT LE MOUVEMENT EN
CHUTE LIBRE DU SKIEUR Prenons AL=AD=0 (on impose AL=AD=0 dans le module ski_jump_libre_eq).
On retrouve bien entendu la parabole de tir. L'effet de la résistance de l'air (force D) et de l'orientation des skis (force L) est d'incurver la trajectoire (rouge) beaucoup plus que la parabole de tir mais de ralentir la vitesse de chute. Contrairement à une idée assez répandu, le skieur ne plane pas; par contre, il tombe moins vite qu'en chute libre. En effet, les deux courbes donnent la position finale du skieur après 10 secondes (voir code). En chute libre avec AD=AL=0, le skieur est déjà beaucoup plus loin. Si AL devient suffisamment grand (skis de surface plus grande), le skieur va se mettre à planer comme le montre la Figure 4
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A titre
documentaire, on résout analytiquement (5): La solution générale de l'équation homogène s'écrit:
La solution particulière de l'équation non homogène est résolue de la manière suivante: On pose:
En remplaçant dans l'équation (5): M A cos q - M B sin q + N A sin q + B N cos q = L cos q - m L sin q Comme cette équation doit être vraie pour tout q, il vient par identification des cos et des sin: M A + B N = L et -M B + N A = - m L Il vient:
Dès lors la solution générale de (5) est la somme de la solution générale de l'équation homogène et de la solution particulière de l'équation non homogène:
Haut de la page ANNEXE 2: Si
Al augmente, le skieur se met à planer C'est logique quand on regarde les équations (6) du mouvement; les expressions
sont toutes deux négatives de sorte qu'elles introduisent une décélération suivant x et y. D'où la plus grande "incurvature" de la courbe bleue. Tant la courbe bleue que la courbe rouge montre la portée pour un temps de parcours de 10 s. La courbe bleue s'arrête plutôt du fait de ce freinage introduits par les termes:
Si AL est suffisamment grand,
l'expression Dès lors
si C'est ce qu'on voit à la (courbe bleue): le skieur se met à planer . Haut de la page |
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